Les étapes clés pour réussir l’achat d’une ferme avec un centre équestre
Acheter une ferme avec un centre équestre, c’est allier passion, foncier et rentabilité. Le projet séduit autant les pros du cheval que les investisseurs ruraux. Pour sécuriser votre investissement immobilier équestre, mieux vaut suivre une méthode claire. Les étapes clés pour réussir l’achat d’une ferme avec un centre équestre passent par un plan d’affaires solide, la recherche foncière adaptée, des vérifications techniques, puis un montage financier cohérent. Côté pratique, l’objectif reste double : créer une exploitation agricole équestre performante et une structure équestre attractive pour la clientèle. Dit autrement, il faut conjuguer confort des chevaux, sécurité des usagers et chiffre d’affaires durable.
L’essentiel : acheter une ferme avec un centre équestre
Acquérir une ferme avec un centre équestre combine exigence technique, stratégie foncière et viabilité financière. Commencez par un business plan solide qui détaille activités, hypothèses de revenus, budget d’investissement et scénario de trésorerie ; il sert de fil conducteur pour négocier et convaincre les financeurs. Ciblez le foncier avec la SAFER, vérifiez sols, accès et compatibilité urbanistique, et expertisez manège, carrières, réseaux et conformité sanitaire. Prévoyez un montage financier hybride (prêts pro/agricoles, apport, dispositifs régionaux) et anticipez aides publiques. Sur les installations, privilégiez l’ergonomie des flux, la sécurité des chevaux et la maintenance préventive. Enfin, structurez le volet ressources humaines (BPJEPS/DEJEPS, protocoles) et formalisez les clauses du compromis. Le mot‑clé « acheter une ferme avec un centre équestre » résume l’ambition : unir passion et modèle économique durable.
Définir le projet et construire le business plan
C’est ici que se dessine la réussite. Le business plan du centre traduit votre positionnement, vos revenus, vos charges et votre besoin en fonds de roulement. Il précise vos activités, écurie de pension, cours, stages, location et pension de chevaux, élevage, tourisme.
Pour aller vite, votre dossier doit couvrir :
- Étude de marché équestre et bassin de clientèle.
- Budget du centre et scénarios haut, médian, prudent.
- Plan d’exploitation, capacités, tarifs, taux d’occupation visés.
- Plan d’investissements et calendrier de travaux.
- Indicateurs IFCE pour étalonner charges et marges.
En filigrane, ouvrir un centre équestre exige une vision claire des flux et de la saisonnalité.
Rechercher le foncier avec la SAFER et choisir l’emplacement
Viennent ensuite le diagnostic foncier et l’emplacement. Avec la SAFER, vous cadrez surface utile, vocation agricole, prix des terres et éventuel droit de préemption. L’accessibilité pèse lourd : routes praticables, clientèle à 20–30 minutes, réseau de sentiers.
En pratique, sélectionnez des parcelles cohérentes, pas seulement belles :
- Sols drainants, prairies pérennes, points d’eau sécurisés.
- Réglementation locale, urbanisme, zones agricoles, nuisances.
- Voisinage compatible, circulation des vans, stationnement.
Sur le marché, comparer les offres aide à repérer les surfaces disponibles, les équipements courants et les tarifs pratiqués. Consulter des annonces de structure équestre à vendre permet de calibrer votre budget et d’anticiper les travaux nécessaires.
C’est bien l’adéquation entre terres, usages et modèle d’exploitation qui fait la différence.

Vérifications techniques et juridiques avant l’achat
C’est souvent ici que se cache le risque. Vérifiez manège, carrière, éclairage, clôtures, assainissement, réseaux, forage, qualité de l’eau, fumière, stockage foin et paille, toitures, charpentes, logements. Contrôlez aussi l’autorisation d’exploiter, la conformité des installations et les baux en cours.
Au plan juridique, la priorité reste la vérification des servitudes, des limites cadastrales, de l’accès et des droits d’eau. Les Notaires sécurisent compromis, pièces urbanistiques et garanties d’actif. De mon expérience, je me suis retrouvé avec un forage non déclaré : trois mois perdus pour régulariser et un surcoût imprévu.
Pour le dire vite, les étapes clés pour réussir l’achat d’une ferme avec un centre équestre commencent par un audit technique et administratif documenté.
Financement et aides pour le montage
Se construit ensuite le financement de la propriété équestre, souvent hybride : prêt pro, prêt agricole, crédit‑bail, apport et parfois SCI pour le bâti. Les banques demandent fréquemment 20 à 30 % d’apport et financent sur 15 à 25 ans selon la part immobilière.
Peuvent s’ajouter des aides régionales, FEADER, dispositifs Jeunes Agriculteurs, exonérations temporaires. En pratique, préparez :
- Comptes prévisionnels et plan de trésorerie sur 36 mois.
- Devis de travaux datés et comparables.
- Garanties et assurances d’exploitation.
L’IFCE fournit des repères d’heures de travail par cheval utiles pour dimensionner vos charges.
Plan masse, aménagements et hébergement des chevaux
Place au terrain, le plan masse guide les flux chevaux, élèves et véhicules. Positionnez sellerie, zone pansage, aires d’attente, parking vans, fumière à distance, points d’eau, chemins stabilisés. Faut‑il prévoir un sens de circulation ? Oui, pour éviter les croisements et gagner du temps au quotidien.
Pour les aménagements des boxes, paddock et sellerie, visez confort, ventilation, allées larges, sols drainants. HORSE STOP® publie des repères utiles sur largeurs d’allées, seuils et revêtements. Sur le terrain, standardisez vos paddocks, abreuvoirs hors gel, rotations, ombrage, abris, et un plan de maintenance préventive des clôtures.
Dit autrement, c’est l’ergonomie des installations qui fabrique la productivité de l’équipe.
Diplômes, formation et recrutement
C’est avec l’humain que le projet prend vie. Pour l’enseignement : diplômes requis, BPJEPS, DEJEPS, carte professionnelle. Pour l’élevage et la gestion des soins : procédures écrites, pharmacie, registre.
Formation et recrutement doivent couvrir enseignants, palefreniers, accueil, administratif. En pratique, prévoyez un planning de permanence, protocoles sécurité, premiers secours, et une trame de maintenance et d’exploitation hebdomadaire.
Visite, négociation et signature du compromis
Vient alors l’audit des installations sur site. Listez points forts, risques, chiffrages immédiats : toitures, sols équestres, assainissement, conformité incendie. Programmez des contre‑visites à des horaires différents pour apprécier circulation, bruits et humidité.
Pour affiner l’offre, bâtissez une stratégie de négociation du prix fondée sur devis vérifiables et ratios de rendement. C’est à ce moment que se gagne un équilibre sain entre prix d’acquisition et coûts d’installation. La visite des lieux nourrit un compromis clair, conditions suspensives, financement obtenu, autorisations et calendrier de levée.
Vous souhaitez passer de l’intention à l’action ? Parlons de votre dossier et organisons une visite qualifiée.
